Elle photographie à loisir des jumeaux un peu bizarres, des travestis, des nudistes ordinaires, des monstres de cirque, des malades mentaux, le tout avec un naturel déroutant. Mais ses portraits de New-Yorkais, impromptus dans la rue ou posés dans un salon bourgeois, ne sont pas non plus dépourvus d’interrogations.
Peut-être cette brutalité fut-elle pour Diane Arbus un moyen d’échapper à sa famille de riches fourreurs juifs new yorkais, de s’éloigner de la photo de mode qu’elle pratiqua jusqu’à 35 ans avec son mari. Mais elle n’échappa pas à la dépression et se suicida à 48 ans, elle qui aurait aimé photographier Marilyn Monroe et Hemingway pour voir leur futur suicide au fond de leurs yeux.







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